L'e-commerce, des projets à l'heure de la maturité ?
L’e-commerce va bien en France, très bien même, mais ici où là on se plaint de ces lancements tapageurs qui finissent en services douteux, ou de ces sites impraticables sous certaines configurations. Se soucie t’on vraiment de la qualité de service et lancent-on des sites sur le postulat que le commerce en ligne coule de source ? des fois on peut se poser la question. Heureusement, la critique s’exprime sur la toile et on commence à voir des projets plus humbles, qui se soucient d’avancer en marchant à l’écoute de leurs clients. Est-ce le début de la maturité ?
L’e-commerce continue à se porter comme un charme. Il maintient sa croissance d’environ 50% l’an en volume. Celle-ci continue d’être tirée par l’augmentation du nombre de cyberconsommateurs, tirée non pas la croissance du nombre d’internautes, mais par celle de ceux qui sont passés à la connexion permanente. Mais elle bénéficie aussi de la confiance acquise par la base installée. Depuis 2003, la part des internautes confiants dans l’e-commerce progresse de 20% l’an et atteint maintenant quasiment 60%. Il est alors logique de voir la part d’achats on-line augmenter chez ceux qui on goûté à cette modalité de consommation.
Tout va donc pour le mieux et l’e-commerce prend une part de plus en plus non-négligeable dans la consommation. Il attise donc logiquement l’appétit de la grande distribution et stimule de nouveaux secteurs. Dernier en date, la chaussure avec Spartoo qui réussi un beau buzz sur les blogs, avec des avis pointus.
L’été est donc propice aux lancements et aussi aux commentaires sur ces lancements. Avec Boostore, Carrefour avait roulé des mécaniques et s’était gentiment moqué des pure-players, pour finalement avoir un site planté au lancement et ouvrir un service dont le classicisme le dispute à la complexité . Cf dans un autre genre le Géoportail.
Il n’est alors pas étonnant de lire ici où là des interrogations sur le fait de savoir si l’on sait produire et lancer des services en lignes de qualité en France. Au-delà de la bonne question posée aux prestataires de se conformer aux standards de développements modernes, ce que nous faisons ici depuis un bon moment, la question me semble surtout adressée aux promoteurs de ces projets.
L’e-commerce, comme tous les services en ligne d’ailleurs, sont un monde exigeant et qui exige de se donner les moyens de la performance avec des compétences et des professionnels de qualité. Il convient de faire les choses proprement, en capitalisant sur l’expérience. Sommes toute, cela fait maintenant plus de dix ans que pour certains, nous lançons des services sur la toile. Il est également temps, à l’heure du web 2.0, de tenir compte de la réalité d’un internet de masse peuplé d’utilisateurs matures et qui se parlent entre eux, en faisant preuve d’un peu d’humilité en terme de plans sur la comète et en préférant écouter le client, ce qui veut aussi dire de s’en donner les moyens.
Mais les récents lancement ont semble-t’il retenu la leçon en ouvrant sans tapage, en pleine pause estivale et en ouvrant le dialogue avec le réseau, souvent par blog interposé. Peut-être qu’enfin nous atteignons alors un peu de maturité, avec la compréhension qu’il ne suffit pas de faire un site pour que ça fonctionne, que c’est même la meilleure manière d’aller dans le mur. On croise les doigts.
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