10/09/2004

Vive les centres d’appels

Author: Romain Dehaudt, Head of Revenue & Operations

Il était une fois un chef d’une petite entreprise ayant un différent avec un grand organisme social français. Ni une, ni deux, souhaitant obtenir des réponses, celui-ci décide de se rendre dans les bureaux de la représentation locale en charge des entreprises.
Arrivé sur place, il y a bien une plaque qui mentionne le cinquième étage, mais sorti de l’ascenseur, rien, pas âme qui vive. Après un aller-retour au rez-de-chaussée pour vérifier que c’est bien le non étage, il décide de s’enfoncer dans le couloir qui se présente. Effectivement, un peu plus loin, une plaque, une porte, du bruit derrière la porte, mais la porte est fermée et il n’y a pas de sonnette, simplement la mention “pour les entreprises, appelez le 0 800 …”.
Qu’à cela ne tienne, notre héros prend son portable et appelle :

- “Bonjour, je suis devant chez vous, la porte est fermée, est ce que vous pourriez m’ouvrir ?”

- “Pardon, mais où êtes-vous ?”

- “Ben, devant vos bureaux, à Limoges”

- “Désolé, mois je suis à Nancy, mais je peut vous prendre un rendez-vous si vous voulez”

- “Je ne veux pas de rendez-vous, je veux quelqu’un qui me conseille”

- “Désolé, moi tout ce que je peux faire c’est prendre un rendez-vous”

- “Mais il sont là vos collègues, je les entend derrière la porte ! Vous ne pourriez pas les appeler pour qu’ils me reçoivent ?”

- “Ben, non, comme je vous ai dis, moi je suis à Nancy et tout ce que je peut faire, c’est prendre un rendez-vous”

- “Attendez !!! je suis là, devant votre porte, il suffit que dire à vos collègues de l’ouvrir et je suis sûr qu’ils pourront me renseignent”

- “Désolé, moi c’est un centre d’appel et je ne peut rien faire d’autre que prendre des rendez-vous”

- “c’est con quand même, vos collègues sont là, juste derrière la porte…”

- “oui, mais je ne peux rien faire, sauf prendre un rendez-vous”

- “bon et bien tant pis, au-revoir”
Fin de l’histoire. Sans commentaires.

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