DADVSI (2.0) : ça devient technique
Deux mois n’ont pas apaisés les esprits, mais la messe semble dite et Versac dresse déjà florilège d’un débat parlementaire qui fera date.
Il faut quand même saluer le panache de ceux de nos parlementaires qui ont compris que la Société de l’Information nous a fait changer d’époque et démontré que c’est un terreau de conviction et d’engagement. Car, si le sort de la licence légale s’est scellé aujourd’hui, celui des questions techniques, notamment tout ce qui tourne autour des DRM, ne l’est pas du tout.
Déjà, à 48h du nouveau débat, il était éclairant que la rédaction de ces aspects ne soient pas connue. Il n’en fallait pas plus pour rendre inopérant le discours lénifiant sur le non-impact technologique du projet de loi, quand dans le même temps, les acteurs du logiciel libre européen sèment le doute sur ce type de message.
Car doute il y a quand on découvre combien certains amendements peuvent faire des dégats. Philippe Astor nous en livre quelques exemples révélateurs.
Mais le plus croustillant reste ceux qui veulent faire plier les géants du numérique que sont Microsoft, Apple ou même Google, dans l’injonction à permettre l’interopérabilité de leurs DRM ou, mieux encore, d’en livrer le code source (sic) à la Direction Centrale de la Sécurité des Systèmes d’Information (Ministère de la Défense). Ça laisse songeur par rapport au monde dans lequel nous vivons et je ne suis pas certain que cela produise l’effet recherché !
MISE À JOUR : au milieu de la nuit, le gouvernement a remis en selle l’article 1 instaurant la licence légale. C’est reparti comme en 4O !!!
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