04/05/2007

Internet et les Présidentielles

Author: Webmaster

ebgpolitique.pngDernièrement, groupe Reflect a rejoint l’EBG et certains d’entre nous assistent donc régulièrement aux conférences proposées. Je viens de sortir enchanté d’une conférence consacrée à un sujet qu’Alexis et moi apprécions particulièrement : Internet face à la campagne présidentielle.


Curieusement, il n’y avait pas grand monde ce matin… Visiblement on n’est pas très matinale à l’EBG ;-). Si les organisateurs étaient sans doute un peu déçus, ce groupe restreint a permis d’assister à une véritable discussion à la fois pertinente et détendue autour d’un sujet d’actualité.
Il faut dire que les personnes au cœur du sujet étaient autour de la table puisque les responsables des campagnes online des 3 principaux candidats étaient présents :
Benoit Thieulin du PS
Raphael D’Assignies de l’UDF
Thierry Solere de l’UMP. D’ailleurs à l’UMP, j’ai pas bien pigé qui fait quoi entre Solere, Arnaud Dassier et Loic… mais passons 😉
Il est clair qu’aujourd’hui les grands partis semblent réellement avoir intégré le Web dans la stratégie de campagne des candidats et disposent de staffs humains importants uniquement dédiés à cette cause (une quinzaine de personnes à plein temps au PS sans compter les modérateurs bénévoles).
Concernant les statistiques, les sites des deux principaux partis enregistrent entre 25 et 50 000 connexions chaque jour et plusieurs milliers de commentaires. Sans surprise, c’est en très forte progression par rapport à 2002. La Newsletter est encore très utilisée, et sur ce point, chacun compte autour de 300 000 inscrits même s’ils pensent pouvoir faire beaucoup mieux…
Ce qui est à mes yeux le plus intéressant c’est de constater que la claque de la campagne référendaire qui avait engendré un déplacement du débat ailleurs que sur les sites des partis, a fortement remis en question tout ce petit monde.
Les partis surveillent désormais en profondeur ce qui se dit sur les blogs, utilisent parfaitement les outils 2.0 comme les plates-formes vidéo gratuites pour par exemple diffuser les dernières actualités de leur candidat.
Si nos interlocuteurs ce sont un peu « taquinés » sur les achats de mots clés abusifs de l’UMP, ou la vidéo sur les profs de Ségolène Royale, personne n’a avoué, essayer de nuire à son adversaire en lançant des rumeurs, vidéos embarrassantes ou autres coups bas de manière virale via le web…
La conférence a permis d’aborder un autre sujet plein d’enjeux (et cher à François), à savoir le vote par Internet et les machines à voter.

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